Le fait d’agrandir sa maison pour avoir plus de superficie suppose de réfléchir à de nombreux points dont celui de l’assurance. Est-ce que l’on va payer plus cher en assurance habitation et d’ailleurs, est-ce la seule assurance à souscrire pour un tel projet ?
Quelle incidence a le projet d’une extension sur le montant de l’assurance habitation ?
Il faut d’abord savoir que quand on fait des travaux importants chez soi (et la construction d’une extension en fait partie), il faut normalement souscrire ce que l’on appelle une dommage ouvrage.
Elle permet d’être assuré en cas de problème majeur. Les assureurs qui proposent ce type de produit (ils ne le font pas tous et à ce titre, il convient de comparer les contrats et les prix) demandent à minima 3 000 euros et selon la superficie de l’extension, cela peut représenter 2 à 3% du coût total.
Le but ici est de pouvoir se retourner contre le professionnel qui réalise les travaux si l’on constate à postériori une malfaçon. Comme ce dernier a normalement une garantie décennale, les deux assureurs trouvent un moyen d’indemniser le client. Cela peut être par le biais de réparation ou d’un remboursement, aux frais, bien sûr, de l’entreprise fautive.
Autre assurance à ne pas oublier : l’assurance habitation. Le fait d’ajouter une pièce augmente le niveau de risque de sinistre. L’assureur que l’on contacte avant ou après les travaux va donc examiner la copie des devis et factures qui lui ont été transmis par le client, pour qu’il évalue si c’est le cas ou non.
S’il pense que l’agrandissement représente un risque supplémentaire, il peut augmenter le montant des cotisations. Sans réponse de sa part dans les 10 jours, on peut considérer que le contrat reste inchangé et que donc, on ne va pas payer davantage pour son assurance habitation.
Si le cabinet d’assurance n’est pas prévenu, il sera impossible de prétendre à une quelconque indemnisation en cas de sinistre.
Extension de maison : quel est le meilleur matériau ?
Le choix du matériau peut contribuer à la prise de décision de l’assureur. Il est évident qu’une extension en bois a plus tendance à prendre feu qu’une autre en PVC ou en aluminium.
Ces deux matériaux inertes ne donnent pas prise aux insectes, aux champignons comme le bois et résistent donc mieux aux départs de feu. Ils sont en outre pratiques puisqu’ils ne nécessitent pas d’entretien.
Pourtant, rien ne peut faire oublier l’aspect plastique du PVC et c’est certainement pour cela que bon nombre de demandes à son sujet sont rejetées au niveau du service urbanisme de la mairie quand on dépose une déclaration de travaux ou un permis de construire.
Ce n’est pas non plus le matériau idéal pour les grandes extensions car à moins de le prendre renforcé qui ne le rend plus si économique, il ne s’y prête pas.
L’aluminium présente toutes les qualités y compris celle de pouvoir s’accorder tout aussi bien aux maisons classiques qu’aux maisons plus modernes, sans compter un niveau de personnalisation au niveau des couleurs avec lequel il est difficile de rivaliser.
